Let me play with you ! [PV~with Thomas]

Invité **Invité**

Une sonnerie stridente venait de se faire entendre à travers les quatre murs de briques qui constituaient la salle. Les plus hâtifs étaient déjà en train de passer la porte de sortie tandis que les autres rangeaient encore tranquillement leurs affaires. Enfin, c'était la fin de ses heures longues et ennuyeuses de cours ! La tranquillité commençait à se pointer à l'horizon. Diamond se hâta de sortir, ne supportant plus ni le professeur, ni l'ambiance glauque que dégageait cette salle ! Au moins, et heureusement, tous ses cours de la journée était passés ; d'ailleurs, elle n'en pouvait déjà plus et était sur le point de craquer. Etait-on vraiment obligé de leurs mettre tant d'heures ? Tant de professeurs plus ennuyant les uns que les autres ? Tant de devoirs ?... Arrivé à son casier, la jeune femme salua quelques personnes qu'elle connaissait de vue, avant de déposer son sac à l'intérieur du cube métallique. Dedans, elle y prit ensuite un gros sac rouge où se trouvait tout son équipement de Cheerleaders. A peine les cours terminés, elle devait déjà se rendre à l'un de leur long et épuisant entraînement ! La pauvre Diamond en était déjà crevée d'avance.

Elle se dirigea alors au pas de course au gymnase, avant d'y trouver toutes les autres filles de l'équipe au vestiaire. La jeune Cheerleader se changea en leur compagnie avant de s'apercevoir qu'elle avait oublié quelque chose... quelque chose d'important... Mais oui, son téléphone ! Cette idiote l'avait laissé dans son sac, qui se trouvait maintenant fermé à double tour dans son casier. Il ne restait plus une seconde à perdre, et Diamond retourna déjà là-bas au pas de course, son trousseau de clés d'une main, de l'autre, les pompons jaunes vifs qu'elle n'avait pas eu le temps de poser. De retour devant son casier rose pâle, elle récupéra enfin son téléphone. En quelques minutes, elle avait déjà reçu une multitude de message. Il fallait dire que sa popularité n'était pas à plaindre depuis qu'elle faisait partit des Cheerleaders, qu'elle était belle, et bien entendu convoitée ! Que demander de plus, vraiment... Elle avait réussi le parcourt que sa mère n'avait jamais pu entreprendre ! Après avoir répondu à sa vingtaine d'SMS, la demoiselle releva la tête pour reprendre le chemin du gymnase, et c'est à cet instant qu'elle aperçut Mr. Millers, professeur de mathématiques renommé de l'université.

Un sourire se dessina sur ses lèvres. En effet, à ce professeur était accroché un pari tout à fait stupide proposé par ses amis, qu'elle avait bien sûr accepté d'entreprendre. A la base, il lui fallait choisir un professeur à séduire. D'ailleurs, Diamond ne savait toujours pas pourquoi elle l'avait choisi, lui... C'était le premier nom d'enseignant qui lui était venu à l'esprit. En tout cas, rien que pour son estime, elle n'allait pas laisser tomber ce foutu pari débile. La brunette était bien décidée de l'accomplir, et elle savait très bien qu'elle avait toutes les chances de son côté jusqu'à preuve du contraire. Enveloppé de son mini short et de son débardeur de Cheerleader se trouvait un corps ravissant et un charisme énorme. Elle dégageait un charme saisissant et renversant et avait toujours eu l'habitude de draguer et de manipuler, elle arriverait donc bien un jour ou l'autre à séduire cet homme ! Mine de rien, Diamond prit son portable entre les mains, tout en baissant la tête et en reprenant sa marche. La brunette ne manqua pas de rentrer dans le professeur comme si cela tirait d'une simple inadvertance.

- Oh, pardonnez-moi, je suis confuse, je ne regardai pas où je marchai...

Diamond se remit une mèche de cheveux qui se baladait devant son visage derrière l'oreille, avant de lancer un sourire charmeur à l'homme qui se trouvait devant elle. Il devait la dépasser de quelques centimètres tout au plus, tout en développant une carrure imposante. La jeune femme en profita pour jouer le rôle de la petite fille et entortilla une de ses mèches de cheveux autour de son doigts tout en remuant doucement ses pompons fluo derrière son dos. Choisissant avec soin ses mots, elle ré-engagea la conversation, ne voulant pas perdre l'attention son interlocuteur.

- J'espère que vous ne m'en voulez pas trop ? J'en suis vraiment désolé !

PROFESSEURS · **PROFESSEURS** **Thomas A. Millers**

Dans une des nombreuses salles de l'université, s'élevait c ejour là une voix claire, celle d'un jeune homme récitant fortement sa leçon, pas du tout intimidé que ce soit par le professeur ou quoi que ce soit d'autre.
Intégrale de f(x) de a à b est égale à F(b)- F(a), c'est-à-dire primitive de f en a moins primitive de f en b. Moui, l'élève avait eu raison pour une fois. Avait-il appris son cours ou était-ce son vosin qui lui avait gentiment ouvert son cahier afin qu'il puisse y scruter la formule, discrétement? Je me levai pour approcher afin de m'en rendre compte lorsque la sonnerie, bruale et stridente, envahit mes oreilles. Je me retournai de nouveau. Tant pis, et tant mieux pour l'étudiant en question. Ce cancre aurait des points à l'oral pour une fois, ce ne pouvait que faire du bien à sa moyenne on ne peut plus médiocre. Je souris en regardant les étudiants sortir calmement, après avoir rangé leurs affaires dans leur sac. C'est tout de même très beau de voir de jeunes gens ainsi se chamailler, bouger, et courir, dès qu'il franchissait le pas fatale de la sortie de la salle. On aurait dit des gamins d'une dizaine d'années, pourtant ils en avaient le double. Et puis, ette porte se transformait en machine à remonter le temps, dès qu'on al passait, on redevenait un enfant, heureux d'avoir terminé tous els cours et de pouvoir enfin rentrer chez soi. J'enfilai à mon tour ma veste, pris ma sacoche et sortis. Cela engendrait aussi en moi une certaine sensation de liberté et de joie, celle du travail bien fait, car malgré les cancres présents, j'avais réussi à tenir un cours intéressant que de nombreux élèves devaient avoir apprécié.
J'avançai d'un pas décidé, prêt à passer par la salle des professeurs, afin d'y déposer quelques affaires, avant de quitter enfin le campus, puis de prendre le chemin me menant chez moi, dans mon tendre appartement, qui se voulait simple et calme. Lorsque je amrchais ainsi, mi-prêssé, mi-rêveur, je sentis soudain comme un coup contre mon épaule. je fus sorti de ma torpeur par ce choc, léger mais tout de même considérable,et vis quelle en était la cause. C'était une étudiante tout aussi rêveuse qui venait de me rentrer dedans. Elle arborait un sourire charmeur, confuse. Enfin c'est ainsi que moi, grand naïf que j'étais, interprêtais la situation. Je l'observais, alors qu'elle se confondait en excuse. Pourquoi posait-elle un regard si profond sur moi? Cela m'intrigait vraiment, j'en avais presque...peur? Non ce n'était pas une crainte, mais plutôt une sensation êtrange qui me courait dans l'échine. Je lui renvoyais ce sourire, arborant l'un des miens, l'un de ceux que je possédais toujours, encadrant mon visage. Le type-même du sourire du gentil dans les films d'action, mais un sourire sincère, pas comme ceux qu'arborraient les acteurs pour de faux.

" Ce n'est rien, ne vous inquiétez pas. Je ne faisais pas non plus attention." dis-je d'une voix grave, mais claire.

Alors que je prenais déjà la question pour règlée et que je m'apprêtais à continuer mon chemin, innocemment, elle me jeta à nouveau un regard, et tortillant une des mèches de ses longs et soyeux cheveux bruns, elle me demanda:
- J'espère que vous ne m'en voulez pas trop ? J'en suis vraiment désolée !

Je lui sourais de plus bel. Elle était vraiment mignonne avec cet air de petite écolière perdue et désolée.
"oh non, ne vous inquiétez pas...C'est rien. je ne vois pas pourquoi je vous en voudrais..."
A cet instant, j'avais réellement un visage conciliant, doux et invitant à la réconcilliation. C'était vraiment amusant qu'il y ait encore des gens tellement préoccupés par leur semblables qu'ils se mettaient dans de tels états pour une simple bousculade.... J'avoue, il n'y avait dans ce bas-monde, personne de plus niais que moi...enfin, du moins, personne de mon âge n'était aussi naïf...mais c'était un de mes traits charismatiques: une timidité, un sourire, une certaine naïveté.