Invité Invité
| Sujet: Wally la baleine. [FINISH] Dim 7 Mar - 20:28 | |
|
WARREN DUNCAN JAMES 23 ans ― & étude de psychologie né(e) à Los Angeles (USA - Californie) Êta Pi Moyenne générale : 96/100 Année d'étude : 5ème année
|
Elijah Wood
|
i'm a real............................... Charismatique ; Tendre ; Confiant ; Génie ; Rancunier ; Trop Honnête ; Sensible ; Têtu ;
|
the story you're about to read is true
"Un artichaut c'est pas bon, mais pourtant c'est là dedans, dans ce truc moche, qu'habite mon coeur." Explication de Warren Duncan James à propos de sa sensiblerie. Taux de THC dans le sang : Beaucoup trop.
Ma tête lors de ce magnifique discours poétique et fringuant me revenait tout à coup. La tête d'un type pas dans son assiette, le faciès jaunit ou verdâtre qui dépendait de la lumière mais qui restait toujours aussi pâle. C'était il y a plus de cinq ans, lors de mon entrée à l'université. Maintenant, j'évitais de fumer comme un junkie et de boire trop d'alcool fort. Je n'étais pas un as en la matière et mes expériences précédentes m'avaient ouvert l'esprit. Mieux valait pour mon cerveau que je me tienne loin de toutes substances illicites ou alcoolisées. Enfin bref, je n'allais pas divaguer pendant trois millénaires juste pour le plaisir de dire que j'étais sain de corps et d'esprit. J'ouvrais les yeux, portant mes yeux bleus glaciales vers le plafond. Je posais mes mains derrière ma tête, respirant tranquillement. Je laissais mes oreilles avaler l'énorme masse sonore au dehors de ma chambre et mon nez se gorger des infimes odeurs que j'appréciais ou non. J'entendais un cri de surprise, signe que l'un des concierges, surement monsieur Gellers, s'était trompé de porte et avait découvert deux corps en pleine fusion. Des bruits de pas parvinrent là aussi à mes oreilles, amenant avec eux une forte odeur d'eau de Javel. Mme Oliveira s'attelait déjà au ménage de cette partie du campus. Un rude travail pour toutes ses femmes là. Je levais mes jambes, les balançant tranquillement pour m'asseoir sur le lit. J'ébouriffais mes cheveux et trainais mes pieds jusqu'à mon armoire, d'où je sortais une serviette et un shampoing. Je prenais quand même la peine d'enfiler un pantalon et un marcel, même si je n'avais qu'une envie, c'était de me balader nu. Bah oui ! C'était l'été, un pretexte de plus pour tout les jeunes de faire des conneries, de passer plus de temps dehors que dedans, et d'oublier un temps les cours et tout les tracas liés à elle. Moi par exemple, ayant passer une semaine dans la maison familiale, dans les beaux quartiers de Los Angeles, j'étais par la suite rentré au campus, histoire de jouir d'une communauté agréable et sociable. Mais enfin là, comme vous vous doutez, j'allais faire un petit saut sous la douche. J'avançais dans le couloir d'un pas tranquille, presque curieux, comme si j'avais envie d'ouvrir chacune des portes pour y voir une chose différente. C'était presque le cas, sauf que je savais déjà, rien qu'au son et à mes connaissances, ce qui s'y passait, ou ce qui pouvait s'y passer. Parlons en d'ailleurs, avant que j'oublie. Mes études. Et bien c'est simple, j'ai commencé à m'intéresser à la psychologie lorsque j'ai vu une émission de prestidigitateur à la télévision. Un pur ramassis de vent et de faux semblants. Mais justement, c'est là que j'avais vu que ces types, faisant croire à des milliers de personnes qu'ils font disparaitre des gens, qu'ils peuvent se libérer de menottes en étant enfermés dans une caisse remplie d'eau, étaient de sacré manipulateurs. Ce truc là m'avait attiré comme un chant de sirène. J'étais déjà extrêmement doué à l'époque pour déceler les intentions des gens, leur origine et toute sorte d'autres choses. J'étais aussi un des meilleurs de mon lycée, établissement construit pour les fils et filles de riches. Car oui, mes parents étaient des personnes riches et influentes, mon père était avocat et ma mère dirigeait un département de recherche dans une entreprise pharmaceutique. Bref, j'entrais dans l'université de Los Angeles sans difficultés, et je prenais un maximum de matières en fonction de ce que je voulais, c'est à dire en gros; la psychologie, la lecture à froid, l'étude comportementale et même une option très intéressante, la criminologie. Pour ce qui est de l'aspect social au sein de l'université, j'ai adhéré à l'une des nombreuses fraternités présentes, j'ai opté pour les Êta Pi, une confrérie regroupant en quelque sorte les premiers de la classe et tout ça. Ça me fait bien marrer ce genre de description mais tout le monde traine avec plus ou moins tout le monde alors je n'avais pas peur d'une sectorisation à cause de cela ! Il fallait aussi que j'ajoute que je suis né le 4 avril, le 4 en chinois, c'est la mort, et moi j'ai toujours trouvé ça marrant, les superstitions. Revenons à nos moutons. Ou plutôt à la douche que j'allais prendre. J'entrais donc dans une grand salle tout en longueur et particulièrement étroite, mais parfaitement propre et assez sobrement décorée. Un tas de portes jouxtaient ce long couloir de cinq mètres de large, c'était les douches. Je prenais place dans l'une d'entre elle et jetait mes affaires sur un banc à l'abri de l'eau, ainsi que ma serviette. J'actionnais l'eau et commençait à me laver. Un grand miroir était accroché sur le battant de la porte, permettant à tout les élèves coquets de se mettre en valeur directement après la douche. J'observais mon corps, pas trop grand, mais pas trop petit pour qu'on puisse me qualifier de nain, la peau laiteuse quoiqu'un peu bronzé de par le temps, les cheveux noirs comme la robe d'un corbeau, une trogne que je trouvait pleine de défaut mais qui attirait quelques filles à l'occasion. Je passais du savon sur l'ensemble de mon corps, massant délicatement mes cuisses endoloris à la suite d'une descente en kayak. Je me trouvais peu musclé, mais j'appréciais tout de même de voir mes muscles sans avoir besoin de contracter comme un fou. Cela faisait pourtant un bon bout de temps que je ne faisais plus de sport. J'avais pris du temps autrefois pour m'occuper de mon corps, j'avais fait du football américain et de la boxe, mais après deux années, j'avais décidé de laisser tomber pour me consacrer à ma vraie passion, la psychologie. Après une dizaine de minutes passées à me frotter et me rincer sous une eau particulièrement chaude, trop à mon gout, je sortais de la douche, souriant comme à mon habitude, mais bien plus frais qu'à mon réveil. J'entendis soudainement un petit gemissement que je qualifiais de "plaisir" loin derrière moi. Je souriais tranquillement tout en me demandant ou j'avais bien pu foutre ma brosse à dent. Je me foutais des ébats amoureux des autres, et je ne participais pas au ragots, mais je savais qui se tapait qui sans effort. C'était simple, il suffisait de faire une lecture à froid, c'est à dire d'observer attentivement les deux personnes côte à côte pour pouvoir déterminer si elles couchaient ensemble ou non, amants ou amoureux timides, c'était facile. Depuis que l'on m'a enseigné ces techniques, je me sens particulièrement bien. J'ai l'impression de pouvoir connaitre d'un claquement de doigt la vie d'une personne. J'aime ce sentiment mais je reste lucide et concentré, je pense être quelqu'un de bon, et je n'utiliserais jamais ce "talent" pour faire de mauvaises choses. Moi ce que j'aime aussi, c'est parler aux gens, être sociable et du même coup charismatique, c'est ce qui me caractérise. Je ne fais pas forcément exprès mais tout ceux à qui j'ai parlé étaient passés au rayon x de mon esprit. Ce qui me caractérise aussi, c'est le fait que je suis très confiant d'une manière générale, en l'avenir, en moi, en tout ce que je fait. Je suis aussi extrêmement honnête, ce qui pourrait être un défaut mais je ne le vois pas ainsi. Quelqu'un de rancunier, qui n'aime pas que l'on fasse du mal au autres et à soi même, c'est moi. Je suis aussi très têtu quand il le faut. Et le pire du pire selon moi, je suis très très très sensible en amour. Un vrai coeur d'artichaut comme je l'avais dit plus haut. J'ai beaucoup de mal à ne pas m'attacher aux femmes que je rencontre... Enfin bref là, j'allais aller me laver les dents, donc on se verra plus tard okay ? Au fait, tout ceux qui me connaissent m'appellent Wally.
- C'est quoi ton ptit nom ? Et pseudo ? : Julien, et mon pseudo c'est Minimanson =)
- T'as quel âge ? : 18 ans =)
- Ton avatar ? : Elijah Wood
- Tu a pris un poste vacant, scénarii ou tu là inventer ? : Je l'ai inventé =)
- Fréquence de connexion ? : 3.5/7 jours en ce moment, j'ai le bac et tout un bordel pas possible à gérer, mais je tiendrais mes obligations envers mes rps, juré ! xD
- Où as-tu connu le forum ? : Par un mec qui faisait de la pub sur msn -_-
- Comment tu le trouves ? : Ca me rappelle quelque chose ^^ C'est tout ce que j'ai à dire xD
- Code du réglement ? : code ok'dak par coke
- Exemple de rôle play :
- Spoiler:
- Putaaaaain !
Bam. Et merde. C'était le cinquième en quatre mois. J'allais encore devoir m'en acheter un autre. Connard de réveil. C'était ça l'inconvénient de mon travail ; je devais me lever à huit heures pour y être à neuf. Un vrai supplice pour moi qui détestais me réveiller tôt et qui aimais, que dis-je, adorais ouvrir les yeux très très tard. Le week-end, le minimum était de midi, le plus souvent treize ou quatorze heure. Tout dépendait du programme de la journée.
Je me levais donc de mon foutu lit et regardais un instant les débris de mon défunt réveil, avant de grogner de mécontentement. Comme j'étais seul, je n'hésitais pas à adopter une attitude que l'on pourrait qualifier de dégueulasse mais que je trouvais parfaitement naturelle. Aussi je me grattais les couilles tranquillement en allant jusqu'à la salle de bain. Le premier réflexe au réveil était de me laver, car je ne supportais pas de poursuivre ma journée en étant sale. Je pris donc une dizaine de minutes à me rincer, me savonner en essayant de ne pas me casser la gueule sous le coup de la fatigue. Malgré toutes ces précautions pour éviter de me faire mal, mon gros orteil cogna douloureusement contre le lavabo lorsque je sortis de la douche. Je frappais alors dedans en grognant. Je poursuivis ma toilette quand même, sans me soucier un peu plus de l'état de mon pied, et je me lavais les dents lentement, trop lentement. Je finis ma toilette rapidement et je sortais de ma salle de bain pour me diriger vers la cuisine.
C'était bien rangé et tout propre, comme si je venais de l'acheter. Je pris une bouteille de lait dans le frigo, un bol dans le placard et des céréales dans un autre. Je ne buvais pas de café, le seul truc qui pouvait me réveiller le matin c'était un bol de céréales, ou un verre de jus de fruit, que je n'avais pas aujourd'hui.
Après manger, je retournais dans la salle de bain pour me relaver les dents, puis j'allais m'habiller dans ma chambre. Je savais très bien qu'il faisait chaud, aussi je mis juste un col en V moulant, un jean troué et une paire de pompe blanche qui trainait.
Juste avant de partir, je sortis un petit join et commençais à le fumer. J'avais encore quinze minutes avant l'ouverture. Et même si c'était moi le chef et que je n'avais qu'un seul employé qui arrivait à dix heure, je préférais rester à cheval sur les règles que j'avais instauré. C'est à dire, neuf heure-dix huit heure, deux heures de pause dans la journée. C'était relativement tranquille et je me payais bien.
Cinq minutes plus tard, j'ouvris la porte et la claquais derrière moi en veillant à déclencher la serrure. J'avais assez raquer pour me faire ce bel appart' pour ne pas le laisser ouvert à la portée de tout cambrioleur.
Le boulot me paru long et ennuyeux ce matin là. Il y avait peu de client, normal. Un ou deux mafieux en manque de munitions et quelques jeunots qui souhaitaient regarder les flingues. Je les laissaient faire tout en sachant qu'il était de mon devoir de les foutre à la porte, ils n'avaient pas l'âge requis. Deux ou trois habitués tiraient au stand de tir, je les saluais un par un et discutais un peu avec eux pour prendre de leur nouvelle. C'était un peu l'objectif secondaire de mon boulot, les relations humaines. Vers dix heures, mon employé, Jimmy Pegorino, arriva tranquillement. Il tenait à bout de bras une grosse mallette verte. Il me sourit tout en descendant dans la "cave", zone ou l'on stockait toutes les armes et où se déroulait parfois quelques transactions avec les mafias et autres gangsters. Je le suivais, un peu curieux de ce qu'il m'amenait là. Ce n'était pas rare qu'il se ramène le matin avec une arme un peu plus dangereuse que celles que nous vendions habituellement, et là, on pouvait dire que je n'allais pas être déçu.
- Jim', qu'est-ce que tu nous amènes là ?
- Bah m'sieur James, j'ai pécho ce truc là dans une cargaison de Ruskov, près du port. C'est du lourd si vous voulez mon avis ! On peut le vendre un sacré paquet aux ritals où aux tamagochis !
Il avait toujours de drôle d'expressions celui-là, j'avais l'habitude maintenant, après presque cinq ans à bosser pour moi, il était plus que loyal envers moi et j'avais confiance en lui.
Il ouvrit la longue mallette, et j'ouvris de grands yeux en voyant un lance-roquette flambant neuf.
- Et bah putain Jim' ! Range moi ça dans la p'tite salle. Au fait, je prend ma pause de treize heures trente à quinze heures trente.
Pas la peine d'en dire plus, il avait autant l'habitude que moi. C'était lui qui faisait la fermeture à dix-neuf heures et il prenait toujours sa pause de midi à treize pour bouffer et l'autre de seize à dix-sept.
Le boulot continua tranquillement jusqu'à l'heure de ma pause. Je pris donc ma moto et je fonçais dans les rues jusqu'à Manhattan, où j'espérais passer un bon moment en bouffant mon fast-food. Je pris un menu au Taco Bell du coin avant de me garer dans le parking près de Central Park. J'entrais dans le parc en buvant mon Ice Tea et me marchais en regardant le cul d'une joggeuse qui courait avec difficulté devant moi. Même en pleine semaine, je remarquais que, comme toujours, un bon nombre de personnes se baladaient quand même ici. La chaleur devait surement y être pour quelque chose. C'était l'été et tout le monde profitait du beau temps. Moi, je n'étais pas friand de cette putain de chaleur qui me faisais suer comme un bœuf et qui collais mes vêtements à ma peau. Je préférais largement une belle petit bruine et un soleil doux et reposant.
Je m'asseyais ensuite sur un banc libre et mangeais mon repas sans me presser, en regardant la flore qui m'environnait, les oiseaux qui chantaient. J'aimais bien ce lieu, de jour comme de nuit, même si il fallait avouer que la nuit, Central Park devenait un vrai nid de guêpe où il ne valait mieux pas poser le pied. Après une quinzaine de minutes où mon ventre me parut lourd de nourriture mexicaine, je décidais de me lever pour faire le tour du parc et pour perdre le poids que j'avais dans le bide.
Cinq minutes plus tard, je reconnus au détour d'un tracé Billie, une fille avec qui j'avais sympathisé alors qu'elle venait acheter une arme chez moi. Nous avions bu un verre et je devais reconnaitre qu'elle était très jolie et très attirante. Le premier trait de caractère que j'avais remarqué chez elle, c'était le fait qu'elle soit très tête en l'air. Lors de notre première rencontre, elle avait trébuché et fait tomber une grosse pile de carton près de l'entrée, ce qui avait eu le mérite de me faire bien marrer. Et là... Cela semblait se répéter, car elle se prit le pied dans je ne sais quoi et termina sa chute dans mes bras.
Je rigolais un peu avant de la redresser sans effort devant moi.
- Et bah ! On peut dire que t'as pas changé !
Je lui fit un clin d'oeil en me passant la main dans les cheveux. C'était ce qu'on pouvait appeler une rencontre fortuite, et je devais admettre que j'aimais bien cette situation.
- Autres : J'ai un problème avec les codes mais j'espère le régler dès que possible, sinon bah je vous demanderais de l'aide ô valeureux compagnons =D
Dernière édition par Warren D. James le Dim 7 Mar - 23:10, édité 10 fois |
|