Ouah! J'ai une demie-soeur ... | PV ; Zaralynn |

Invité **Invité**

Posée tranquillement sur mon lit, lordinateur sur mes genoux, j'écoute de la musique. Et pas n'importe laquelle. Oui, j'écoute des chansons de Walt Disney. J'aime, j'adore, j'hadère. Spirit, Le roi lion, Mulan. J'aime! En même temps, je tchat en live avec mes parents. Mes parents sont très protecteurs et me demande très souvent de me connecter pour les voir. Ce n'est pas que ça me dérange mais à 19 ans j'ai peut-être d'autres choses à faire disons. Alors, je ne m'éternise pas. J'éteinds très vite msn mais je laisse la musique de Youtube qui défile.
Puis, laissant l'ordinateur sur mon lit, j'enleve un a un mes vêtements que je laisse à terre devant mon lit et m'enfile dans la salle de bain prendre une douche. Je danse et chante au rytme des chansons que je connais par coeur depuis mon enfance. Je sens l'eau qui dégouline le long de mon corps et ça me fait du bien. J'y resterais des heures sous cet eau bouillante. Je lave mes cheveux redevenus blonds. Le roux me saoulait un peu mais peut-être redeviendrais-je rousse un jour. Pour l'instant, je suis blonde et j'aime plutôt bien cette couleur. Je sors enfin de la douche n'entendant plus de musique. Je n'aime pas être dans un calme plat lorsque je suis toute seule. Je suis paranoïaque et j'assume totalement.
Je sors de la salle de bain seulement vêtue d'une serviette et me pose devant mon armoire. J'y déchine un leggin noir que j'associe à une robe rose imprimée de fleurs, et un gilet gris. Je met des talons, bottines noires et un beret noir également. Même si je suis à l'interieur et que je ne compte pas vraiment bouger, j'aime tout de même mettre quelque chose sur ma tête. Après cela, je pends ma serviette mouillée et ramasse mes affaires salles afin de les mettre dans le bac à linge. Puis je me repose sur mon lit et m'assoupie ...
Jusqu'à ce qu'un bruit me réveil. J'entend des insultes et des menaces fusées dans le couloirs. c'es bizarre, d'habitude la confrérie dont je fais partie est très calme. Je m'approche de la porte, l'ouvre et découvre une engueulade entre deux filles. Je ne sais pas réellement pourquoi mais j'écoute. Apparament la brunette (il me semble qu'elle ne soit pas de notre confrérie) aurait mit de la crème pour les pieds dans la crème d'une fille de ma confrérie. Et ça chauffe. Je ris interieurement. c'est bien trouvé quand même il faudrait que je tente ça un jour. Je m'approche et tente de calmer la fille de ma confrérie. Elle m'explique la chose et je rit. C'est vrai, après tout, c'est plutôt drôle. Mon rire communicatif l'atteint et nous partons dans un bon gros fourire.
Puis, je me tourne vers la fille qui n'est pas d'ici et la dévisage. Il me semble l'avoir déjà vue mais je ne sais pas trop.

" Tu as de la chance que notre confrérie ne sois pas rancunière. Enfin qu'elle ne soit pas rancunière parce que moi, je l'aurais été. "

Pour ne pas parraître trop hautaine, je lui souris puis, je ris, me souvenant de nouveau de la tête de mon amie Chi Tau rho.

ÊTA PI · ÊTA PI - ADMIN - **Zaralynn E. Kensington**

L'esprit de Zaralynn était bien encombré. En effet, la jeune femme était torturée par ce qu'elle savait depuis des années : l'existence d'une demi-soeur sur le campus. Bien que cela faisait trois ans qu'elle était sur le campus, Zaralynn n'avait jamais pu mettre la main sur le visage de sa demi-soeur. A vrai dire, comment repérer une tête lorsqu'on ne l'a jamais vu et que surtout, on est plus de 1000 sur le campus ? Difficile à dire hein ? Ouais je plussoie également. Mais étrangement, lors d'une de ses nombreuses recherches informatiques (en détournant la sécurité de l'administration question informatique), elle réussi à tomber sur une fille qui correspondait aux traits dont sa mère lui avait déjà parlé. Une certaine Beverly Hil-machin-truc. Okay il était très déplacé de sa part de ne pas retenir un nom aussi simple à la base, surtout vu le sien. Kensington, un peu "lol". Mais recentrons-nous : Beverly. Lorsqu'elle pu identifier la personne, elle fit d'autres recherches sur internet afin de trouver des ressemblances avec sa mère. Après tout, c'était son seul point de départ. Il ne fallait pas nier qu'elle avait le même nez et la même forme de visage que sa mère, c'était fou. Elle ressemblait plus à sa mère que Zara le pouvait. Quelle connerie ce monde !

C'est ainsi que Zaralynn Eden s'accorda une semaine pour la trouver parmi tous les étudiants. C'était une sorte de "Où est Charlie ?" version level up 3.0.1, donc ouais, carrément plus difficile. Mais l'avantage : elle faisait partie d'une confrérie. Désormais, le plus difficile était de se faire remarquer. Il fallait souligner que Zaralynn avait un physique assez passe-partout et, sa réputation de "geek" ne la rendait pas populaire à souhait. Comment faire ? Aucune idée lui arriva, étrangement car elle était de nature créative. Prenant donc son courage à deux mains -ou pas, on est culottée ou on ne l'est pas !-, Zaralynn décida de bloquer un moment de sa journée. Enfilant une petite robe avec un paréo sur le dos, la vue de chaussures à talons lui donnait envie de pleurer. Mais après tout, il fallait se faire présentable pour annoncer son existence. Puis, enfiler sa tenue type d'Êta Pi ne la rendrait pas davantage crédible. L'effort devait être fait et c'est avec les larmes coulant de tous les orifices possible qu'elle enfila ses escarpins rouges vernies. Un vieux cadeau de sa mère qui lui disait qu'avec une telle paire, elle serait bien plus féminine. Marchant douloureusement, ses amis de la confrérie n'en manquèrent pas une pour bien se foutre de sa gueule. Surtout la voyant à demi-marcher et à demi-mourir avec sa tenue. Après 2 heures de marche, elle parvint jusqu'à la confrérie de sa peut-être demi-soeur. Premier réflexe : sonner. Deuxième réflexe : rire au point d'en mourir. La sonnerie était d'un tel ridicule qu'elle ne pu s'empêcher de rire de plus en plus même. C'était vaginalement impossible qu'une telle niaiserie puisse exister.

▬ T'es qui toi ? Tu serais pas de la confrérie des fashion biatch ?
▬ Wow on se calme là poulette !
▬ C'est bon t'es spotted ma grande. Tu veux rentrer ici ? Il va falloir me passer sur le corps ! Tu crois que c'est une maigrichonne comme toi qui va m'enfoncer dans mes sandales Louis Vuitton ou quoi ?
▬ T'es certaine que c'est pas Louise Buiton ? Non mais c'est ce que je lis sur ta chaussure qui a l'air de couter plus chère que ta dignité.
▬ Toi je vais te détruire physiquement, moralement et socialement.

Sur ce, Zaralynn n'était pas stupide, il était temps d'agir. Après tout, elle était assez culottée pour aller jusqu'au bout. Elle n'aurait pas un si bel effort de bien s'habiller et se foutre en talon pour rentrer chez elle comme un ours sans oreilles. C'est alors que toujours sous les menaces de la jeune inconnue, Zaralynn enleva ses chaussures, la regarda dans les yeux et souris. Cela calma de suite la cinglée. Puis, au moment où celle-ci semblait vouloir se jeter sur Zaralynn pour la "détruire", Eden la poussa et monta à l'étage. Franchement, elle ne savait même pas de quoi elle était accusée, et encore moins pourquoi elle était aussi excitée. S'était-elle retrouvée dans un asile ? Mignon. Mais il fallait s'y attendre, même si Zaralynn était une bonne sportive, l'autre folle était entrainée à courir à 70 km/h en talon de 20 cm. Normal.

▬ T'AS AUCUN DROIT DE RAMENER TON CUL DE FAUSSE BONNASSE DANS MA CONFRÉRIE !
▬ Mais c'est une blague ou quoi ? Toi et tes 1m40 peuvent rentrer chez soi apprendre le français. J'ai bien mieux à faire qu'écouter tes conneries. T'as tes règles ou quoi ? T'ovules peut-être ? Ah je comprends ta douleur. Mais j'espère que t'es pas tout le temps comme ça, ton copain ou ta copine, t'es peut-être lesbienne hein, doivent être sourds ou aveugle pour te supporter.
▬ Sale salopette (oui oui censuré). Je sais que c'est toi qui a trafiqué les crèmes car ton copain t'as trompé avec moi ! Et ouis, 90C naturel et toi avec ton 75 A, normal qu'il me préfère moi !
▬ Okay là ça craint poulette.

Au moment où la conversation aurait pu poursuivre, une jeune femme apparu dans l'encadrement d'une porte. Okay, deux contre une ça allait craindre un max. Qu'est-ce qu'elle avait lu sur internet à propos de l'auto-défense ? Ah oui, viser le nez, les genoux et éventuellement la poitrine. En plus, les seins de l'autre folle étaient faux, ça se voyait. Ahah ! Cependant très rapidement, la situation se calma et la deuxième jeune femme se tourna vers elle pour lui adresser la parole.

▬ Tu as de la chance que notre confrérie ne sois pas rancunière. Enfin qu'elle ne soit pas rancunière parce que moi, je l'aurais été.
▬ Je suis supposée me pisser dessus là ? Pas de chance, j'ai déjà vidé ma vessie avant de partir. Mais sinon, j'ai pas le temps là. Je me suis tapée 2 heures de marche en talons-tortures et j'aimerai partir vite. Je cherche une Berverly Machin chose. Est-ce qu'on peut m'aider s'il-vous-plait ? Non vraiment, j'ai pas envie de rester ici. Je sens déjà ma peau se décomposer.

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Je regardai cette écervellée et me plaça devant elle. Je 'avais fait que lui "sauver" en quelques sorte la mise et voilà qu'elle se foutait de ma gueule. Mais quelle grosse conne. Je ladévisage à ma manière c'est à dire assez discrètement afin de ne pas parraître chelou et pétasse puis je la regarde droit dans les yeux et hausse un sourcil.

" Dis, c'est pas parce que tu n'as jamais mis de talons de ta vie et que ça te tortures les pieds que tu dois t'en prendre à la premièere gourde qui passe. " dis-je calmement.

Puis, je me calme. Cette gourde m'agresse mais je n'ai pas réellement envie de rentrer dans son jeux. Elle me cherche? Tiens donc et pourquoi? J'ai bien envie de la faire marriné encore et faire souffrir ses pieds. Après tout, avant de mettre des talons et de savoir marcher avec, il faut au moins un jour de marche et après ils sont habitués. On va donc la faire marché la poulette là. Je la contemple et rit interieurement. Elle a une dégaine à vomir, c'est magnifique.

" Beverly? C'est pas ici mais je peux te montrer si tu veux. Enfait, pour aller jusqu'à sa chambre, il faut marché jusqu'au fond là-bas, descendre un escalier et on y sera. "

J'essais de contenir mon fou rire et la regarde le plus sérieusement du monde. Mon dieu mais qui voudrait d'une amie pareil aussi hautaine et culotée. Non pas qu'une personne culotée me dérange mais elle, elle est quand même plutôt bizarre il faut l'avouer. Je la regarde, encore et entame ma marche, priant pour que personne ne nous voit ensemble et lance un "BEVERLY SALUUUT". Oh pitier pas ça ou je risque de m'en prendre une bonne. Vu comme la poulette à crisé tout à l'heure je risque d'en prendre pour mon grade. Mais à vrai dire, je n'ai pas peur. Les défis ne m'ont jamais intimidée. J'aime plutôt ça enfait. Et lui montrer que nous aussi, les Chi Tau Rho nous savons nous foutre de la gueule des gens m'amuse. Non, nous ne sommes pas toutes de grosses poufs comme la fille qui a accueillit Zaralynn. Je ne pose aucune question, je n'ai pas réellement envie de m'éternisé avec cette fille. Arrivée au bout du couloir, je tourne à gauche et descend les escaliers à vive allure. Puis, je l'attends calmement en bas des escaliers. La pauvre me ferait presque pitier en talons. J'ai bien dis presque...

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▬ Dis, c'est pas parce que tu n'as jamais mis de talons de ta vie et que ça te tortures les pieds que tu dois t'en prendre à la première gourde qui passe. " dis-je calmement.
▬ Au moins, tu admets que la première personne sur qui je suis tombée est une gourde. J’apprécie l’effort de déduction ! Après tout, vous n’êtes pas toutes écervelées ici, ça rassure. L’humanité est peut-être sauve

, commença à répondre Zaralynn.

Ce n’est pas que je n’ai jamais mis de talons de ma vie, c’est que je ne perds pas mon temps à tenter de paraitre plus grande ou avoir des gens plus élancées comme le trois-quarts des filles sur le campus.

Était-ce elle où toutes les filles ici n’étaient que de pauvres petits superficielles ? Les gens de sa confrérie lui avaient bien dit de ne pas se pointer ici sans s’être piquée un peu. Juste question de survie, et elle aurait dû. On lui avait souvent dit que les gens de cette confrérie n’étaient que des fumées de la vie, ce qui expliquait leur appartenance à un domaine lié à l’art. Toute façon, l’art est trompeur, Platon avait bien raison à son époque. Néanmoins, si on se recentre sur le sujet, Zaralynn était là, pleine de volonté à vouloir planter son talon dans la tête de la fille telle une prise USB dans un port. Génial l’image, moi aussi j’aime (Y) En tout cas, Zaralynn était loin d’être une personne sans expérience et dupe, c’est-à-dire naïve. C’est pour ça que lorsqu’elle ouvrir sa bouche pour lui filer une information capitale, la jeune protagoniste avait de quoi s’en méfier. Après tout, tomber sur une gourde ne nous met pas à l’abri de tomber sur une autre écervelée en manque. Que faire ? Quelle question ! Zara savait toujours quoi faire, c’était ça qui était fantastique et magique avec elle, toujours une solution à tout.

▬ C’est bien gentil de ta part, ça m’étonnerait presque ! Tant de bonté dans ce monde, ça me redonnerait espoir en la raison. Malheureusement, j’y suis déjà allée, et j’ai trouvé un homme nu en pleine prostitution, ou viol. Je ne sais trop. A moins que ce soit lui Beverly, je plains son existence.

A la fin de sa phrase, comme une impolie, celle-ci partie en direction des escaliers. Si sincèrement la jeune prétendue artiste pensait que cela allait affecter ne serait-ce qu'un peu Zaralynn, cela fut bien drôle. Un autre événement encore plus marrant ? Avant que Zaralynn ne bouge, elle entendit quelqu'un appeler l'autre non-bonasse "Beverly". C'était donc elle sa demi-sœur ? Oh la vache ! C'était une blague hein ? Ahaha ! Où sont les caméras ? Non, on ne répond pas "DTC" à une geek. Ça risquerait d'être l'epic fail. Néanmoins, à entendre cette nouvelle, Zara se dépêcha de retirer ses chaussures en vitesse et couru vers Beverly. Elle lui fonça dessus avec beaucoup de joie (oui le côté lunatique de Zara, changer d'humeur comme ça c'est cool et c'est fun !). Au moins une bonne nouvelle depuis le début de la journée, elle avait enfin trouvé THE sœur ! Arrivant presque à l'endroit où était plantée Beverly, elle sauta sur elle en poussant un cri de joie. De toute manière, quelles étaient les chances qu'elle repose un poil dans cette poubelle à shootés ?

▬ BEVERLYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY ! Je suis ta demi-sœur !

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En allant vers les escaliers qui descendent à l'étage du dessous, j'entend une porte s'ouvrir. Putin, pitier, Dieu, entendez-moi, je vous en prie ne me laisser pas dans cette situation! Un miracle, il me faut un miracle! Et non. Une fille de ma confrérie ouvre sa porte, sa guitare à la main me lançant un joyeux "Hey Beverly comment ça va?!!" avec un grand sourire. Je me retourne, après tout, tant pis, mon plan aura râté. Je souris fébrilement puis me retourne vers l'autre, l'air assez dur.

"Oui j'avoue c'est moi Bev.. "

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que je vois l'autre gourde de geek foncer sur moi. Euh, qu'est-ce qu'elle fait là? J'ouvre de grands yeux et n'ai pas le temps de réagir. J'aurais pu me baisser ou simplement me décaler d'un pas vers la gauche ou la droite afin d'éviter le buldoser qui me vient en face mais nan! D'ailleurs, je trouve ça bizarre les réactions que nous avons parfois. Je sais pas, cette trouille qui m'empeche de bouger face à une fille qui d'apparencre hyper fine et svelte qui fonce sur moi à toutes jambes. Enfin bon, je me retrouve le cul par terre. J'ai très mal et ne réagis pas tout de suite à ce que me dit cette fille. Je l'ai dans mes bras, couchée sur moi et elle me dit qu'elle est ma soeur. J'ai envie de rire, ce que je fais d'ailleurs, nerveusement. Elle est drôle elle. Est-ce une pauvre blague qu'elle nous faire avec sa confrérie pour nous foutre la honte. Pourtant, nous ne leur avons jamais rien fait! Je reprend mes esprit, toujours écrasée sous ce poid ... plume.

" Hein? Attend, laisse-moi rire deux seconde. Hahaha. Voilà. Tu es ma soeur? Mais, depuis quand? Enfin je savais pas que ma mère et m'on père avaient eu une fille après moi? Ou même presque en même temps que moi. t'es sûre que tu t'es pas trompée parce que, franchement, je comprend pas. "

Je regarde cette fille et distingue quelques traits de ma mère sur elle. Mais est-ce que c'est parcequ'elle vient de me dire qu'elle est ma soeur ou simplement parce qu'elle a vraiment ces traits? Alors ma mère aurait-elle tromper mon père? Je ne comprend pas tout, je ne sais pas trop où j'en suis là. Ma sois disante soeur couchée sur moi, je finis par me laisser aller et je sens une larme couler sur ma joue. Putin!

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▬ Hein? Attend, laisse-moi rire deux seconde. Hahaha. Voilà. Tu es ma sœur? Mais, depuis quand? Enfin je ne savais pas que ma mère et m'on père avaient eu une fille après moi? Ou même presque en même temps que moi. t'es sûre que tu t'es pas trompée parce que, franchement, je comprend pas.
▬ Okay ris bien parce que sur le coup, j’ai pleuré. Puis, sinon je ne sais pas moi. Depuis que t’es née peut-être ? Il me semble que t’es plus jeune que moi, donc bon. Quoi qu’encore je n’en suis pas certaine. En même temps, je ne vois pas ce qui est difficile à comprendre dans « Je suis ta demi-sœur ».

C’est vrai que la réponse de Zara était loin d’être réconfortante ou on ne sait quoi. Mais à vrai dire, elle était si peur habituée à se retrouver dans une telle situation qu’elle sorti la première qui lui était venue à l’esprit : répondre au tac-o-tac. En temps réel, Zara aurait bien pu être plus consolatrice, mais il s’agissait de sa demi-sœur et elle ne savait trop quoi faire. Pas l’habitude supposons. Cela était bien fâcheux car la situation devenait vraiment embarrassante. Surtout lorsqu’elle vit Beverly pleurer, soudainement, comme ça, somme si Dieu faisait pipi par ses oreilles.

▬ Je sais que l’annonce te fait pleurer de joie. Mais t’étais pas obligée à m’exprimer autant d’amour, j’suis pas habituée. Dans ma confrérie on se fait des parties de jeu quand on est trop heureux. Ça nous évite de nous déshydrater trop vite.

C'était définitif, Zaralynn ne savait vraiment pas comment s'y prendre. Puis si ça se trouve, elle se trompait sur toute la ligne et elle pleurait parce qu'elle se foutait d'Eden. Après tout, quand une furie arrive en mode "j'ai mes règles", il y a de quoi douter de sa parole. Néanmoins, penser à tout cela ne l'aidait guère à savoir quoi faire pour avancer la situation. Se mettre toute nue et danser la polka bourrée ? Non, mauvaise idée bien que cela aurait pu être drôle. Mais bon, c'était loin d'être ajustable à la situation actuelle, ce qui était bien triste. Elle qui était toujours débordante d'idées. A croire qu'elle avait détruit entièrement la vie de Beverly. Peut-être devrait-elle retirer ce qu'elle venait de dire et lâcher un gros "C'EST UNE BLAAAAAAGUE ! JE SUIS VENUE ICI POUR TE FAIRE CHIIIIIER !". Si ça se trouve même, Zaralynn s'était plantée et Beverly n'était pas de la famille. Qui sait, si seulement sa mère avait une photo ou je ne sais quoi.

▬ Si tu veux j'peux te raconter une blague drôle ? Je précise drôle parce qu'on me dit toujours que j'ai l'humour d'un pingouin.

Le cerveau de Zara était totalement cuit. Mais cuit comme un steak ou un toast dans le Sahara quoi. Que pouvait-elle faire ? Se barrer en laissant ses chaussures ici dans l'espoir de les retrouver un jour ? C'était un tel bordel ici... Surtout lorsque ses colocataires commençaient à venir s'attrouper autour d'elles comme si Zara venait de la violer. C'était mal, très mal. Surtout quand les prétendus artistes commençaient à lui faire comprendre qu'elle était en trop. Eden avait surement une connerie à sortir pour calmer le jeu, oui mais quoi ?

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Marrante elle. Elle est là avachit sur moi et elle m'annonce comme ça que je suis sa demie-soeur. J'aienvie de crier "LOL" ou qu'elle me foute la honte en me disant que c'est une blague mais je crois qu'elle est très sérieuse et c'est pas bon du tout. JE me relève et la repousse vivement. Elle est maintenant face à moi. On est là comme deux idiotes, à se regarder dans le blanc des yeux. Quoique moi, mes yeux ne sont plus blancs mais rouges. Je ne comprend vraiment pas pourquoi mes parents auraient fait ça. Pi d'abord, est-ce ma mère la salope ou mon père. Lequel des deux à fait cocu l'autre? Je la regarde amèrement. Bon ok c'est pas sa faute mais putin! Le pire, c'est qu'un de mes deux parents l'aie eu avant moi et qu'ils ne me l'aient jamais dit. Enfait, peut-être que mon père ou ma mère l'on eu avant d'être marrié. Mais pourquoi ne pas me l'avoir dit? Ouah, tout s'embrouille dans ma tête. Une bouffée d'euphorie me prend la gorge. Je me lève et crie comme une hystérique ramenant tous les regards de ma confréries sur moi.

" Dégage, là tu vois j'ai pas envie d'entendre ton putin d'humour de geek à la con. Peut-être que je reviendrai de voire un jour. LE jour où j'aurai encaisser tout ça mais là c'est pas possible. Vas-t'en s'il te plait. "

Et sans même attendre une réponse de sa part, je me relève, lui tend la main, la relève également. Mes larmes coulent à flots sur mes joues mais je n'en ai rien à foutre. Cette fille est ma soeur, enfin ma demie-soeur et là, l'annonce est pas possible.

" Tu connais la sortie c'est pas la peine que je te la montre? "

Je soupire, la regarde une dernière fois et la laisse en plan devant tout le reste de ma confrérie. Quand à moi, je pousse deux trois personnes, ne m'excusant même pas et file m'enfermer dans ma piaule. Keliann est là. Je m'éffondre sur mon lit et elle vient vers moi, me prend dans ses bras sans dire un mot. J'arrive pas à y croire, j'ai envie de crier. JE chiale comme une gamine de quatre ans. Et nous restons là, Keliann me serrant fort dans ses bras, durant des heures. Peut-être irais-je revoir cetet fille un jour (je ne connais même pas son foutu prénom), ou peut-être pas.

TOPIC TERMINE

ÊTA PI · ÊTA PI - ADMIN - **Zaralynn E. Kensington**

(On peut foutre ça à l'archive, je continue pour le bal xD vu qu'on est ensemble)

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