Ce jour-là, alors que l'après-midi débutait, je rêvais, installé derrière mon bureau. Mes élèves semblaient eux aussi s'exerçaient au monde des rêves. Ils n'avaient pas été très attentifs durant l'ensemble du cours, et globalement, ils n'avaient pas fait beaucoup d'efforts de compréhension. C'était épuisant. Heureusement, je ne leur en voulais pas, j'étais certain de les revoir en pleine forme, prêts à affronter toutes les fonctions existantes dans ce bas-monde dès le sjorus prochains, après un peu de repos. Par la fenêtre, j'apercevais une pluie fine, tombante doucement, tel de petits sceaux versés par les nuages. Celle-ci devînt rapidement plus forte, innondant le paysage du campus. Déjà, c'était la fin du cours, et rapidement, je me levai. Uné tudiant poussa un soupir de soulagement, il avait réussi son exercice et s'apprêttait à sortir, tout fier de lui, l'orgueuil emplissant son regard dors et déjà lumineux de certitude. je lui lançais un sourire bienfaisant, puis me vêtis de ma veste, qui m'attendait patiemment, pendante au porte-manteau du coin de la salle. Je talonnai mes élèves poursortir, poussant à mon tour un soupir de soulagement. j'adorais les mathématiques, mais c'était épuisant à la longue, surtout quand les étudiants n'écoutaient aps. Cette pluie devait en être une des causes: elle faisait s'assombrir le ciel et donnait aux lieux une espèce de tendance feignante.
Je pénétrai dans le couloir, où l'air frais envahit mes poumons, approtant fraîcheur, et revigorant mon cerveau. Ce dernier était bien fatigué. Je continuai mon chemin, prêt à sortir dehors, plutôt content de pouvoir rentrer chez moi, lorsuqe j'aperçus que la pluie fine de tout à l'heure était devenue un véritable débordement des éléments. Visiblement, les nuages s'étaient enervés. Je souris à cette idée, et décidai d'aller à la bibliothèque. Je rentrerai plus tard, pas la peine de se mouiller. L'homme n'est aps de sucre, mais je préférais rester au sec.
je me rendis plutôt rapidement dans le lieu-dit, où je courus vers le rayon des livres mathématiques, avec la hâte enfantine qui m'était normale. je voulais lire la biogrphie de Turning que je n'avais pas eu le temps de terminer la dernière fois que j'étais venu ici. Je me saisis ce l'ouvrage et, mon trophée levé vers le plafond, à bout de bras, je m'installais joyeusement, empli de gaieté enfantine, à une table voisinant le rayon des livres littéraires.

Je ne pourrais dire combien de temps je suis resté lire ce bouquin, mais je me souviens très bien de l'instant où j'ai levé les yeux, car c'est précisément à ce moment que je la vis. Elle s'était installée quelques tables plus loin et ses cheveux blonds apportaient lumière à ce lieu assombrit par la pâle lumière du jour de pluie. Elle, c'était une étudiante, que j'apercevais de temps en temps. Je ne saurais dire pourquoi, mais elle me captivait. Je ne savais rien d'elle, mis-à-part qu'elle semblait se passionner par la danse. Soudain, la jeune femme leva les yeux vers ma direction, me lançant un sourire rempli de sympatie. Je le lui renvoyais, mais le mien était un peu plus timide. Lorsqu'elle reporta de nouveau son attention sur le livre qu'elle tenait en main, je la regardais toujours, comme hypnotisé. Puis, elle me regarda de nouveau, un sourire encadrant de nouveau ses lèvres rosées. Et moi, je ne pus lui offrir qu'un autre pâle sourire timide.

Je désirais vraiment la connaître davantage, savoir quelle personne se cachait sous cette angélique mine. Je continuais de l'observer, se smoindres gestes, ses moindres petits mouvements m'intéressaient. Je finis par me lever. Au diable les ragots! J'irai lui parler! Je m'approchai donc, d'un pas hésitant de sa table. Mais lorsque je me trouvais enfin devant elle, ma bouche refusa de s'ouvrir, comme paralysée par un étrange émoi. Drôle de sensation, je n'avais jamais ressenti cela. Etonnant cette impression qu'elle provoquait chez moi, et très inhabituelle... je me contentai de sourire, niaisement, sous son regard étonné...

J'espérai ne pas avoir l'air d'un idiot, et qu'elle s'interessait tout autant à moi.... Ce serait dommage que cette envie de la connaître ne soit qu'unilatérale...

Je restai debout là, comme un bênet, gardant ce sourire doux sur mes lèvres, qui ne voulaient pas s'ouvrir. Mes pieds étaient comme enracinés dans le plancher de la bibliothèque. Pour me calmer, je jetai un oeil sur le livre qu'elle avait laissé ouvert sur la table. Comme d'habitude, et c'est pourquoi cela ne m'étonna guère, il s'agissait d'un bouquin de danse. Sur les deux grandes pages s'étalait une scène de Casse-Noisette, d'une blancheur magnifique . Je ne m'y connaissais pas du tout, mais de petites inscriptions, tout en bas, me permirent de comprendre qu'il s'agissait du théâtre du Bolchoï. Lorsqu'elle leva les yeux sur moi, elle ne parla pas non plus. Pas un mot, rien. Juste un regard, qui me parût fascinant, et une petite lueur de gêne apparaissant dans l'ombre de ses pupilles dilatées par la lumière de la lampe. Nous nous regardâmes ainsi, pendant un long instant, enfin c'est d'une longeurinfernale qu'il m'apparût. Je ne savais toujours pas quoi dire, et je gardais mon sourire, qui se voulait le plus doux du monde. Mais ce n'était pas difficile de sourire devant un être pareil, aussi prenais-je la voie de la facilité. A un instant, pendant même pas trois seconde, je crus que je n'aurais jamais dû m'approcher, jamais, que c'était la pire des idées que j'avais eues depuis le début de la journée. Et ce, jusqu'à ce que la blondinette tira la chaise se trouvant près d'elle, affichant un nouveau sourire, fort sympathique, m'invitant à m'asseoir auprès d'elle.
Visiblement, il n'y avait pas eu besoin de long discours pour m'approcher d'elle. Je ne comprenais toujours pas ce qui me poussait à agir ainsi, à me diriger ainsi vers la jeune femme, comme du fer l'aurait fait vers un aimant. Oui, c'était ainsi que j'étais attiré par elle.
J'acceptais avec grand bonheur l'invitation et m'installai à ses côtés. Enfin ma langue se délia et je laissais échapper un simple et tout petit "merci". Puis, comme pour justifier ma venue, enfin je pensais devoir l'expliquer, je fis, d'une voix tendre, gardant mon sourire:

- Je vous vois très souvent ici, et je m'étais dit qu'on pourrait un peu parler, vu qu'il n'y a pas grand monde à déranger...

La blondinette lâcha un petit rire, très doux, face à mon approche. En effet, c'était plutôt maladroit, mais moi-même je ne savais pas pourquoi j'étais tellement attiré par elle, par son sourire, et ces regards qu'elle me lançait à chaque fois que l'on se croisait, ici ou dans les couloirs. Je répondis simplement en gardant mon sourire, n'ouvrant plus la bouche. En tout cas, j'étais sûr de ne pas la déranger car c'est avec un plaisir très certain qu'elle m'invita à m'asseoir. Visiblement, elle avait remarqué que je fixais les photos de son livre, car elle me demanda si j'aimais la danse. J'entendis alors son accent. Un accent très prononcé, mais vraiment très charmant, il lui allait parfaitement. Elle me tutoyait, certaienment était-ce par manque de vocabulaire, ou peut-être car elle ne savait pas que j'étais un professeur. Dans ce second cas, c'était tant mieux, on pourrait parler plus tranquillement, sans qu'elle n'ait à se sentir gênée ou troublée par ma présence. Avec une voix tendre, c'est-à-dire mon ton et ma voix habituelle, je dis:

- A regarder, oui, mais je n'ai jamais pratiqué...

Normal me direz-vous, pourquoi un professeur de mathématiques irait donc prendre des cours de danse, qui plus est, classique? J'étais déjà allé plusieurs fois voir des ballets, une fois quand j'étais petit, avec ma mère, et les autres, avec ma grand-mère. Casse-Noisette était d'ailleurs le dernier spectacle que j'avais vu avec ma tendre mère avant que celle-ci ne se suicide.
Puis, mon interlocutrice, que je ne cessais de regarder, alors qu'elle me montrait les pages de son livre, me raconta alors l'histoire de Casse-Noisette, semblant donc vouloir papoter un peu avec moi, et j'en étais heureux. Elle était fascinante lorsqu'elle contait ce récit, et cet accent était tellement doux, tellement profond en même temps, j'avais l'impression d'avoir une espèce d'ange devant moi. Je continuais à sourire, et demandai, toujours avec ce ton gentillet:

- Votre accent... Il est d'Europe de l'est?

En bon américain, je ne savais pas différencier les acents européens, mais celui-ci me semblait être russe, ou quelque chose du style. En effet, moi et la géogrpahie, cela faisait plusieurs, alors pour moi, la Russie, la Biélorussie, la Bulgarie etc... cela ne formait qu'un bloc, alors que pourtant, chaque pays d'Europe centrale et de l'est avait sa propre culture et ses propres idéaux. Décidément, j'avais une bonne culture générale, mais je restais trop plongé dans mes maths...

La jeune femme avait l'air encore plus jolie lorsque ses joues s'empourprèrent. On aurait dit que la question que je lui avais posée la dénudait. Je souriais toujours face à cet air tendre qu'elle m'offrait alors qu'elle m'annonçait être originaire de Sofia. Elle crut bon d'ajouter que cette ville magnifique se situait en Bulgarie. Elle n'avait pas totalement tord, je connaissais les capitales des pays, mais j'avoue que j'ai eu un doute sur celui-ci. Pour la plupart des Américains, l'Europe est vraiment loin, c'est donc une contrée plutôt floue..;Et encore davantage lorsqu'il s'agit de l'Europe orientale.
L'étudiante gardait son regard fixé sur son livre, comme si elle était hypnotisé par ces photos. Poliment,et légèrement timidement, je lui fis remarquer:
-Cet accent vous va à merveille en tout cas!

Cette affirmation pouvait paraître, aux premiers abords, un peu étrange. il est vrai qu'il est inhabituel de dire qu'un accent va bien à quelqu'un. Mais que voulez-vous, je dis souvent ce que je pense et ce qui me passe par la tête!
Lorsqu'elle tourna le syeux vers moi, je lui souris de plus bel. Elle me demanda s'il y avait d'autres livres qu'en anglais dans cette bibliothèque. Je réfléchis un instant avant de répondre:

- Il y en a dans toutes les langues...Si vous en cherchez en bulgare, alors là, vaut mieux demander à la bibliothécaire, parce que je n'en ai aucune idée...

Je la regardais d'un air un peu rêveur. C'était mon visage habituel, celui d'un homme toujours joyeux, et parfois très timide. Puis, je demandai, toujours sur le même ton:

-En fait, vous étudiez quoi?

Et plus timidement:

-Vous avez un nom?...

Ainsi, elle étudiait les langues? Je souris devant son affirmation prononcée avec autant d'élan, lorsqu'elle me jeta un nouveau regard. Les langues sont le siège de l'être, n'est-ce pas? C'était donc de très belles études qu'elle suivait là. Des études qui portent sur els hommes et leurs coutumes, c'est presque aussi beau que les mathématiques. Mais bon, rien ne peut dépasser la féérie des congruences et la douce mélodie des primitives.
Quittant un instant mes pensées, je demandai davantage de détails:

- Quelles langues exactement?

Et oui, j'étais particulièrement curieux. Surtout que cette jeune femme m'attirait, je ne saurais dire pourquoi. je la voyais presque tous les jours, et c'était la première fois que je lui adressai la parole, alros que je l'avais remarquée depuis très longtemps, autant en savoir davantage, nom de Dieu!
Gardant un visage se voulant invitant à la confidence, je la regardai alors qu'elle m'offrait un sourire empli de gentillesse. Rien que la vision d'un tel sourire apportait une certaine once de douceur.
Lilly. Quel prénom étrange, c'était la première fois que je l'entendais. Seulement deux petites syllabes et tellement de "l" ! En fait, c'était presque symétrique. J'hésitai à la flâter sur son prénom. Finalement je ne dis rien, bien trop timide pour me lancer dans de tels propos, je me contentai de lui sourire de nouveau. Elle aussi souriait, et son sourire donnait une toute nouvelle atmosphère à l'ensemble de la bibliothèque. C'était comme si le gris de la pluie du dehors s'était écarté pour laisser la place à sa chevelure dorée.

- Et toi ? Qui es-tu ?demanda-t-elle soudainement.

Je m'y attendais. Chacun son tour. A moi de me présenter. Je réfléchis sur comment ne pas trop faire officiel. Devais-je lui dire que j'étais professeur de mathématiques? Peut-être que non, cela pourrait gâcher un peu l'air de la pièce, certaines personnes devenant subitement plus distantes dès qu'elles apprenaient qu'elles avaient à faire avec un supérieur hierarchique. Je décidai donc de lui avouer ma profession seulement si elle me le demandait, ce qui allait sans doute arriver d'ici à quelques minutes.
Je souris donc simplement en disant, d'une voix grave:

- Je me nomme Thomas Millers, mais vous pouvez m'appeler tout aussi bien Tommy.

Un peu de familiarité ne ferait pas de mal. Et puis de toute manière, elle me tutoyait depuis le premier instant, elle avait donc une avance considérable sur ce terrain-là.

C'était une rencontre plutôt étrange qui avait lieu dans cette bibliothèque universitaire. Basée sur des gestes, des sourires et des regards, et c'était très bien comme cela. Du moins, cela me plaisait énormément. En effet, nous nous offrions l'un à l'autre, car les yeux sont les miroirs de l'esprit, ainsi que nos sourires, qui n'étaient hypocrites pour rien au monde. J'appréciais déjà sa compagnie. Pas étonnant qu'elle m'attirait ainsi, il y avait chez elle une certaine spontanéïté et joie naturelle qui rendait mon coeur joyeux et qui concquérait n'importe qui. Cette jeune femme me sourit de nouveau, gardant un éclat au fond des yeux. Elle affirma qu'elle étudiait l'anglais et le français. L'anglais certainement car elle avait bien du mal à le parler, son langage se basant sur quelques mots, et ses hésitations étant nombreuses. De plus, cela lui serait bien utile aux Etats-Unis. Le français par contre...J'ai toujours trouvé cette langue magnifique, mais je n'en connaissais pas un mot.
Puis, joyeusement, elle s'exclama, se balançant d'un côté à un autre, tentant de rythmer la phrase:
- Tommy ? C’est comme le mien ! Lilly, Tommy. Tommy, Lilly.
Je continuais à sourire devant son rire si serein, si emplie d'enfance. Elle était absolument charmante.
- C'est vrai, ça rime !dis-je avec une épaisse lueur d' amusement au coin des yeux.

Puis, je vis son regard dévier, cherchant la table que j'avais quittée, me demandant ce que je lisais.

- Disons que je me suis spécialisé en mathématiques. Je lisais un livre sur le théorème de Fermat...Et aussi un autre sur la vie de Turing. Tu connais?

Elle avait rougi, baissant les yeux alors que j'y plongeais les miens...Elle me rendait totalement étrange, et mon coeur se serrait de plus en plus à chacun de ses sourires, d'autant plus qu'elle semblait tout autant apprécié notre rencontre que moi...J'avais eu raison de combattre ma timidité et de venir la rejoindre...

J'étais passé au tutoiement à mon tour sans m'en rendre compte. Effectivement, la jeune femme n'arrêtant pas de me tutoyer, j'avais cru bon, presque inconsciemment, d'en faire de même. Cela avait été très rapide. Mais il fallait dire que c'était un peu comme si je la connaissais déjà, même si je ne lui avais jamais parlé auparavant, la voyant souvent, parfois passant plusieurs minutes à la regarder. Drôle d'idée, drôle de sensation, mais je n'avais jamais pu m'en empêcher....
Lilly gardait son sourire et cela produisait en moi un effet très positif. La plupart des gens sourait très peu, et elle, c'était le contraire, depuis que nous parlions, il n' y avait eu casiment aucun moment sans sourire, sans geste doux. Elle avait l'air très sereine, et moi aussi je l'étais. Au début, j'avais été très intimidé, j'avais eu du mal à parler, à lui adresse ne serait-ce qu'un simple mot, même la phrase basique "sujet-verbe-complément" me paraissait insurmontable. Maintenant, la machine était lancée, je pouvais raconter tout et n'importe quoi. D'ailleurs, j'étais tellement sans cesse dans les nuages que ce serait, dans mon cas, plutôt n'importe quoi...

L'étudiante eut l'air très étonnée d'apprendre que je m'intéressais aux mathématiques. Il est vrai que de nombreuses personnes m'avaient déjà fait la remarque: je n'ai jamais eu l'air d'un mathématicien. On m'imaginait plus souvent comme professeur de sport... Bon, je n'en avais pas la tenue, mais tout de même, je ne donnais pas l'impression de me cloitrer dérrière des équations et des chiffres à en perdre la tête. Peut-être parce que je ne le faisais pas? je prenais une certaine liberté face à ma passion, qui ne m'emprisonnait pas.
Je continuais de sourire joyeusement, répondant:

- Et oui! Les maths sont ma passion depuis toujours!

Visiblement, elle ne connaissait ni le théorème de Fermat, ni Turing, mais je n'avais pas l'intention de lui expliquer, sinon je risquais de tomber dans un long monologue qui n'aurait peut-être ni queue ni tête pour elle. Surtout que son "je préfère la danse" m'indiqua clairement qu'elle ne devait pas réellement porter la science mathématique dans son coeur.

Elle se saisit à nouveau du livre qu'elle lisait auparavant et qu'elle avait un peu délaissé depuis ma venue. Et les images des danseurs innondèrent à nouveau mon esprit. Il y avait de plus en plus de monde dans la bibliothèque, et la pluie avait cessé. C'est pourquoi, lui adressant un sourire encore plus éclatant que les derniers, je proposai:

- On risque de déranger, il y a beaucoup de monde;... Que dirais-tu d'aller faire une petite ballade?

Je regardais la jeune femme alros qu'elle me sourit à nouveau. Elle avait l'air comme très étonné par le fait que je m'intéresse aux maths, d'ailleurs elle le fit remarquer nettement par un "je ne peux le croire..." qui en disait long. En effet, j'ai l'air d'être l'opposé de ce que je suis. Mais en fin de compte, j'ai toujours été une bonne poire. Je me contentai de sourire à Lilly en guise de réponse, ne sachant que dire. Je ne voulais pas me perdre en explications longues et inutiles sur les mathématiques et leur côté si spirituel.... Il y avait des maths pratiques, mais aussi des maths gratuites: celle qui nous viennent d'on ne sait où. Il y a véritablement quelque chose de divin dans cette science ancestral.

L'étudiante tourna les yeux vers la fenêtre. tout comme moi elle aviat remarqué la beauté de la scène se produisant à l'extérieur: la pluie qui s'arrête peu à peu.

- Oui, c'est vraiment magnifique... murmurai-je.

Je ne connaissais pas les étudiants qui se trouvaient ici... Seul un de mes collègues m'était familier. D'ailleurs, il m'adressa un signe de tête lorsqu'il m'aperçut, je lui rendis un léger sourire. J'ai toujours aimé adressé des sourires aux gens. Quelqu'un avait dit que "une sourire ne coûte rien à celui qui le donne et apporte beaucoup à celui qui le reçoit. Il ne dure qu'un instant, mais son souvenir est parfois éternel." Les sourires que Lilly m'envoyait tendrement resteraient à jamais dans ma mémoire.
Je répondis à sa question par un simple hochement de tête négatif.

Lorsqu'elle marchait, elle semblait planer, elle avait l'air fantastique. Elle dégageait quelque chose de si bon....qui donnait l'enive de la suivre où qu'elle aille. Je pensai qu'il était étrange qu'elle n'ait pas encore d'amis. En tout cas, le fait qu'elle ait accepté ma proposition me fit chaud au coeur... Sans le vouloir, j'avais rougi. J'espérais qu'elle ne l'ait pas remqarqué. Sa doue voix et son accent si adorable me sortirent de ma torpeur. "On y va?" demandait-elle.
Oui, bien sûr, bien sûr qu'on y va. j'avais l'impression de me perdre dans ses yeux.

Je me levai d'un bond, rangeai mon livre à mon tour et la suivit lorsqu'elle sortit de la pièce. la bibliothèque se trouvait à présent derrière nous. Nous rejoignîmes rapidement la sortie et nous nous retrouvâmes au dehors, sous la pâle lumière du soleil revenant.

- Après la pluie, le beau temps... dis-je un peu d'un ton détaché.

La pluie...C'était tout de même magnifique! S'il n'avait pas plu, je n'aurai peut-être aps parlé avec Lilly...car je ne serais pas allé à la bibliothèque de l'Université.

Elle avait donc accepté de sortir, ce qu'elle fit en ma compagnie. L'étudiante semblait voleter lorsqu'elle marchait, chacun de ses pas était accompagné d'une grâce impensable. Je l'observais ainsi se mouvoir doucement tout en profitant du spectacle que nous offrait la nature. nous étions encore sur le campus et les allées étaient bien décorées d'arbres et de plantes diverses et variées. Ainsi, les gouttes d'eau semblaient dasner autour de nous...Danser, j'avais remarqué qu'elle paraissait adorer cela...Mais je ne savais pas que si son visage venait tellemnt de perdre de son éclat, c'était aussi dû à cette passion...Une passion qu'elle n'avait pas le droit d'exercer...Mais cela je ne le savais pas à l'époque, mais certainement allais-je l'apprendre bientôt.
Je lui adressai un sourire lorsqu'elle me demanda où nous allions, un peu touché par ce changement de visage. Elle avait l'air triste soudainement.

"Je ne sais pas....Où tu veux!"

Je ne pouvais rien dire d'autre, ne sachant vraiment pas quel chemin prendre. Et puis, quelle importance cela avait-il? Nous pouvions tout aussi bien marcher où le vent nous ménerait.
Gardant mon sourire, je me rapprochai d'elle. J'avais un instant voulu saisir sa main, parce que celle-ci m'attirait, mais je ne le fis pas. D'abord à cause de ma timidité, mais aussi parce que j'avais peur qu'elle se sente gênée.